Le projet sur lequel nous sommes invités à nous prononcer consiste en une impulsion forte dans les deux domaines clés où la transition énergétique reste lente. Le bâtiment et l’industrie.
Au travers de cette loi-cadre, la Confédération prévoit un programme de soutien à l’industrie et à l’artisanat. Ce programme, qui est un programme d’impulsion, permet d’aider l’industrie à s’engager davantage dans la décarbonation. L’industrie est actuellement un secteur qui consomme environ 17 térawattheures d’énergie fossile, et/ou les progrès restent encore difficiles. Les milieux économiques peuvent et doivent modifier leurs méthodes de production afin de ne plus rejeter de gaz à effet de serre.
Les solutions techniques existent, mais les investissements requis de la part des entreprises et la pression concurrentielle sont tels, qu’ils agissent comme un frein auprès des entreprises qui peinent à financer la transformation de leurs équipements. Afin de maintenir une activité industrielle solide en Suisse, il est donc pertinent de soutenir leurs efforts.
C’est pourquoi la Confédération à travers cette loi-cadre prévoit deux piliers d’accompagnement et d’encouragement à la transition énergétique:
1. Elle prévoit un accompagnement technique aux entreprises et aux secteurs qui élaboreront des feuilles de route visant à atteindre l'objectif zéro émission nette d'ici 2029.
2. La Confédération soutiendra financièrement les entreprises sur la voie de la neutralité carbone et assurera jusqu'en 2030 des aides financières d'un montant de CHF 200mio par an pour le recours à des technologies et processus innovants.
En votant oui le 18 juin, nous créerons un environnement propice à l'adoption de solutions propres et innovantes au sein du tissu économique suisse, et ceci doublement:
1. En augmentant la part des entreprises qui investiront dans des technologies innovantes d'accompagnement à la neutralité climatique.
2. Et en conséquence, par un soutien indirect aux entreprises suisses qui développent ces technologies et feront bénéficier les premières de leurs expertises.
Jennifer Hirter, députée au Grand Conseil neuchâtelois