Dimanche, 26 septembre 2021

Votations du 26 septembre 2021 : victoire historique du projet vert'libéral de mariage pour tous !

Huit ans après l’initiative parlementaire initiée et portée par les Vert’libéraux, le mariage pour toutes et tous est enfin une réalité ! Le PVL NE se réjouit de ce soutien fort et net de la population suisse et neuchâteloise. Le rejet – lui aussi clair – de l’initiative 99% est salué. Au niveau cantonal, nous prenons acte du rejet du compromis concernant la re-connaissance des communautés religieuses.

Le chemin a été long pour l’instauration du mariage pour toutes et tous en Suisse. Les Vert’libéraux se réjouissent de l’aboutissement de leur projet, qui a obtenu une large adhésion de la population suisse. Huit années ont été nécessaires, après le dépôt de l’initiative parlementaire du groupe Vert’libéral par l’entremise de Kathrin Bertschy, pour le voir se concrétiser. Malgré un soutien clair des Chambres et du Conseil fédéral, un référendum a donné la voix au peuple. La légitimité en est donc que plus grande ! Nous constatons avec satisfaction qu’il est aussi important, pour la population, que les couples de même sexe puissent s’engager par le mariage, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que les couples hétérosexuels. C’est par ailleurs un pas un pas de géant que fait la Suisse, en acceptant la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes.

 

Les Vert’libéraux saluent le clair rejet par le peuple de l’initiative « 99% », qui était clairement problématique dans le cas des transmissions de PME familiales et des exploitations agricoles, et aurait sans aucun doute freiné l’essor des start-ups. Le peuple ne s’y est pas trompé et a de fait renouvelé sa confiance dans le système existant de redistribution des richesses, à la création d’emploi, ainsi qu’aux investissements favorisant l’activité économique et l’innovation.

 

Enfin, les Vert’libéraux neuchâtelois prennent acte, non sans regret, du rejet de la loi cantonale sur la reconnaissance des communautés religieuses. Le processus de reconnaissance est une thématique sensible, et elle doit se baser sur des critères objectifs d’intégration et de bien commun à la société. Le Grand Conseil devra donc remettre l’ouvrage sur le métier, en se posant aussi clairement la question, peu débattue jusqu’ici, du bien-fondé – au 21ème siècle- d’une reconnaissance officielle des communautés religieuses dans le cadre constitutionnel d’un Etat laïc.