Les Vert’libéraux, avec une position fidèle à leurs valeurs au centre de l’échiquier politique, entendent continuer à œuvrer pour des solutions pragmatiques, non-dogmatiques et en faveur de la durabilité dans tous ses aspects : économiques, environnementaux et sociaux.
Avec son rôle devenu traditionnel de bascule au Grand Conseil, le PVL entend conserver son rôle d’arbitre et tend la main à toutes les forces constructives pour trouver des majorités et travailler dans l’intérêt du Canton. Il invite aussi le Centre à poursuivre une collaboration fructueuse et collégiale qui a marqué ces 8 dernières années.
Election au Conseil d’Etat – pas de second tour pour le PVL
Réunis en assemblée générale ce lundi 24 mars 2025, les Vert’libéraux ont décidé de renoncer à lancer leur candidat Maxime Rognon au deuxième tour, considérant ses chances de succès très faibles compte tenu du contexte. Cette décision sanctionne de fait l’élection de Laurent Favre, Céline Vara et Crystel Graf au Conseil d’Etat : le PVL les félicite de leur élection, tout comme Frédéric Mairy et Florence Nater, déjà élu-e à l’issue de premier tour. Le PVL félicite l’ensemble des élu-e-s et leur souhaite plein succès pour la législature à venir.
Avec l’arrivée de Céline Vara et fort de ses deux représentants du PLR, respectivement du PS, le Conseil d’Etat représente désormais une image plus fidèle du Grand Conseil, et met fin au duopole rose-bleu qui a tant prévalu dans le canton.
Les Vert’libéraux seront très attentifs aux directions prises par ce nouvel exécutif, notamment en ce qui concerne une gestion saine des finances et de la fiscalité, une planification hospitalière à revoir de fond en comble, ou encore la concrétisation des projets d’envergure pour le canton (ligne directe, pôle de développement de La Tène), alors que le canton de Neuchâtel se distingue toujours par une fiscalité trop lourde et que l’implantation d’entreprises sur son sol reste toujours très compliquée.
Le PVL s’étonne enfin que la majorité du nouveau Conseil d’Etat puisse, pour s’éviter un deuxième tour, s’engager avant même le début de la législature sur des dossiers stratégiques d’importance, alors que les décisions d’importance relèvent d’un collège gouvernemental, mais surtout du Grand Conseil et, in fine, du peuple.